le Dimanche 14 juin 2015

Une demande à Québec

Vente de terres publiques au pourtour du lac Kénogami

Québec évalue la possibilité de lever le moratoire interdisant la vente de terres publiques situées sur le pourtour du lac Kénogami.

L’interdiction a été imposée par le ministère des Ressources naturelles (MRN) trois ans après le déluge de 1996, à la demande du ministère du Développement durable. L’objectif était d’assurer une marge de manoeuvre suffisante dans la gestion des eaux du réservoir Kénogami. Aucune terre publique située sur le pourtour du lac se trouvant sous la cote réglementaire de 166,5 mètres ne pouvait être vendue tant et aussi longtemps que les travaux visant à rendre la gestion du réservoir plus sécuritaire n’étaient pas terminés.

Saguenay a réactivé ce dossier en décembre 2006. À l’époque, le conseiller municipal responsable du secteur de Lac-Kénogami, Paul-Roger Cantin, avait indiqué au Progrès-Dimanche qu’aucune décision ne serait prise à ce chapitre avant que le niveau du lac en période estivale ne soit officiellement déterminé. Le regretté conseiller disait alors espérer pouvoir mettre à la disposition de la population les nombreux terrains situés au pourtour du cours d’eau. Récemment, Saguenay a à nouveau invité le ministère à se pencher sur cette question. Un porte-parole du ministère du

Développement durable a signifié qu’à ce stade, le moratoire demeure en place.