le vendredi 10 janvier 2014

Gaudreault suit le dossier de près

JONQUIÈRE – Le député de Jonquière et ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, suit de près le dossier de la gestion du lac Kénogami, entre autres en ce qui concerne la capacité d’évacuation de la rivière aux Sables. C’est pourquoi une table de travail multipartite a été formée l’automne dernier avec mandat de revoir le système de gestion du lac-réservoir.

En entrevue au Quotidien, M. Gaudreault a mentionné qu’en septembre et octobre dernier, lui et son personnel politique ont tenu des rencontres avec les gens de l’Association de protection du lac Kénogami (APLK) pour discuter, entre autres, de ce sujet. « Notre objectif est de nous assurer que 650 mètres cubes/seconde peuvent être évacués. Il faut s’assurer que les barrages en aval sont capables de le prendre. Un comité de travail a été formé là-dessus », a déclaré M. Gaudreault.

Ce comité est formé de représentants des ministères de l’Environnement, des Ressources naturelles, du Centre d’expertise hydrique du Québec, de la Sécurité publique, de Saguenay, d’Hydro-Saguenay et Hydro-Jonquière. Outre le plan de gestion, son mandat s’étendra également à d’autres sujets comme les alertes en cas de crues maximales, le processus de communication d’urgence, etc. « Mon intention est de suivre de près les travaux de cette table de travail et qu’on nous dise à quel niveau Hydro-Jonquière et Hydro-Saguenay constatent des dommages. Ce n’est pas un dossier orphelin. »

Le député-ministre a fait référence au mini-déluge survenu au début juin dernier en mentionnant que des travaux de consolidation du sol ont été réalisés en aval du pont Nelson.

Réservoir Pikauba

Interrogé sur l’aménagement d’un réservoir tampon sur la rivière Pikauba, M. Gaudreault considère qu’il s’agit d’un dossier à part, en raison du fait qu’il est énorme. Le dragage de la rivière aux Sables, le rehaussement des ouvrages de retenue, la modernisation des évacuateurs de crues au barrage Portage-des-Roches ainsi que la mise en place d’un nouveau système de gestion du lac Kénogami ont représenté les principales priorités. « Le dossier d’un réservoir sur la Pikauba doit être lié aux questions visant à déterminer si on construit uniquement une digue, ou si on veut turbiner. On n’est pas rendus là », conclut-il.