le mardi 6 février 2018
Approvisionnement en eau de BlackRock
Une rencontre le 13 février
Les citoyens inquiets du pompage éventuel de la nappe phréatique dans le secteur du chemin Saint-Isidore pour l’approvisionnement en eau de procédé de la future usine de Métaux Blackrock à Grande-Anse pourront faire entendre leur voix le 13 février prochain lors d’une rencontre avec les représentants de Saguenay et de la société minière.
La mairesse Josée Néron a fait écho aux doléances de l’agriculteur Frédéric Maltais, lundi, lors de la séance régulière du conseil. Selon elle, la Ville devait s’assurer que l’analyse, réalisée en 2012 par la firme BPR, puisse répondre aux questions des citoyens. À l’époque, Saguenay avait demandé à BPR d’effectuer une analyse de capacité hydrogéologique visant à approvisionner en eau potable ses trois usines de traitement d’eau. Cette analyse a permis à Cegertec de déterminer que la solution de pompage des 800 mètres cubes d’eau/heure du secteur Saint-Isidore serait la plus économique parmi trois solutions envisagées. C’est pourquoi un appel d’offres a été lancé par Saguenay pour réaliser l’ingénierie du projet.
Lundi, la mairesse Néron a déclaré que le projet n’en est qu’à ses débuts et que toutes les suggestions et options sont sur la table, y compris la possibilité que le lac Kénogami serve de source d’approvisionnement. « Métaux BlackRock, leur inquiétude et leur intérêt sont qu’on trouve la meilleure option au plus bas coût possible pour leur approvisionnement en eau, mais on ne veut mettre personne en danger ou créer d’impair. On veut agir de façon responsable », déclare Mme Néron.
Le conseiller Michel Potvin a indiqué que l’ajout d’environ quatre kilomètres de conduite permettrait l’alimentation à même le réservoir Kénogami.
Le but est d’alimenter en eau le site industriel où devrait être construite l’usine de concentré de minérai de Métaux BlackRock au port de Grande-Anse.