Mercredi 31 Août 2005
Lac Kénogami
Fini la gentillesse !
Pas de seuil minimal
CHICOUTIMI (PG) – «Il n’y a pas de seuil minimal du niveau du lac Kénogami en fonction des riverains. Roger Dumont, chef de division à la gestion des barrages publics du Centre d’expertise hydrique brise ainsi les illusions des riverains. Plusieurs croyaient que la pression populaire avait joué un rôle dans la décision de vendredi dernier de réduire le débit sortant du lac Kénogami à 30 mètres cube par seconde, contrairement aux 42,5 habituels. Comme la décision intervenait deux jours avant leur assemblée générale de l’Association pour la protection du lac Kénogami (APLK), ils avaient ainsi espéré qu’il s’agissait d’un choix politique. Or, il n’en est rien. La cause réside simplement en un bris majeur à la Centrale Chicoutimi d’Abitibi-Consolidated sur la rivière du même nom. « Ils avaient moins besoin d’eau. Ils ont parlé à Elkem Métal et ils se sont entendus pour réduire le débit à 30/, raconte M. Dumont. L’autre élément qui a joué un rôle est la peur de connaître la même situation qu’à l’hiver 2003, alors que le lac s’était retrouvé extrêmement bas. Et la qualité de vie des riverains a-t-elle joué un rôle ? Cette notion n’existe pas. Ça ne fait pas partie des éléments pour l’instant. On doit se réduire à respecter les contrats des compagnies » réplique sèchement le fonctionnaire. L’explication déçoit énormément Paul Ruel, président du Comité de bassin du lac Kénogami.
Pas de seuil minimal
CHICOUTIMI (PG) – «Il n’y a pas de seuil minimal du niveau du lac Kénogami en fonction des riverains. Roger Dumont, chef de division à la gestion des barrages publics du Centre d’expertise hydrique brise ainsi les illusions des riverains. Plusieurs croyaient que la pression populaire avait joué un rôle dans la décision de vendredi dernier de réduire le débit sortant du lac Kénogami à 30 mètres cube par seconde, contrairement aux 42,5 habituels. Comme la décision intervenait deux jours avant leur assemblée générale de l’Association pour la protection du lac Kénogami (APLK), ils avaient ainsi espéré qu’il s’agissait d’un choix politique. Or, il n’en est rien. La cause réside simplement en un bris majeur à la Centrale Chicoutimi d’Abitibi-Consolidated sur la rivière du même nom. « Ils avaient moins besoin d’eau. Ils ont parlé à Elkem Métal et ils se sont entendus pour réduire le débit à 30/, raconte M. Dumont. L’autre élément qui a joué un rôle est la peur de connaître la même situation qu’à l’hiver 2003, alors que le lac s’était retrouvé extrêmement bas. Et la qualité de vie des riverains a-t-elle joué un rôle ? Cette notion n’existe pas. Ça ne fait pas partie des éléments pour l’instant. On doit se réduire à respecter les contrats des compagnies » réplique sèchement le fonctionnaire. L’explication déçoit énormément Paul Ruel, président du Comité de bassin du lac Kénogami.