le Dimanche 30 mars 2008
Creusage du seuil de la rivière aux Sables
Le pont Pibrac pourrait être contourné
LAC-KÉNOGAMI – Le premier contrat entourant le projet de creusage du seuil de la rivière aux Sables vient d’être octroyé. La firme Génivar devient donc responsable de l’ingénierie et de la préparation technique en vue du démarrage des travaux, prévu pour l’automne prochain.
Le contrat attribué à Génivar est évalué à environ 4,1 millions $ sur une enveloppe totale de 15 millions $. On sait qu’en janvier dernier, presque 12 ans après le déluge de 1996, le gouvernement provincial lançait finalement le processus de soumissions visant le creusage du seuil de la rivière. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme de régularisation des crues du bassin versant du lac Kénogami. Sa réalisation aura pour effet de doubler la capacité d’évacuation du réservoir.
Pont de la rue Saint-Dominique
Représentant du secteur Lac-Kénogami au conseil municipal de Saguenay, Paul-Roger Cantin indique que la ville se penche présentement sur la possibilité d’ouvrir une voie de contournement temporaire pendant la réalisation des travaux sur le pont de la rue Saint-Dominique (Pibrac). Comme l’explique le conseiller, l’expertise de Génivar concernant l’ampleur des travaux à réaliser dans le secteur du pont déterminera si une route temporaire doit être aménagée ou non. La ville n’a cependant pas pris de chance et a tout de même demandé l’avis du département des travaux publics sur la question. Selon Paul-Roger Cantin, le chemin menant au poste d’Hydro-Québec de Lac-Kénogami pourrait être utilisé pour joindre la rue Saint-Jean-Baptiste.
Expropriation
Par ailleurs, l’échevin Cantin souhaite remettre les pendules à l’heure en ce qui a trait aux expropriations nécessaires au creusage du seuil de la rivière aux Sables.
« Beaucoup de rumeurs circulent au sujet des expropriations et certains résidants du secteur Pibrac craignent d’être expulsés. Il y aura peut-être des expropriations partielles, soit des parcelles d’environ 13 terrains. Mais ce ne seront pas des expropriations majeures de résidants », corrige Paul-Roger Cantin.