Le coup d’eau a fait craindre le pire
le jeudi 3 octobre 2013
Association pour la protection du lac Kénogami
Le coup d’eau a fait craindre le pire
LAC-KÉNOGAMI – Les membres de l’Association pour la protection du lac Kénogami (APLK) feront parvenir un document détaillé au ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs afin qu’il planifie mieux les actions en prévision d’un coup d’eau important dans le réservoir.
Une cinquantaine de personnes se sont réunies, dimanche, pour assister à l’assemblée générale de l’organisation.
Au terme de la rencontre, les membres sont revenus sur le minidéluge du 5 juin dernier, alors que le niveau d’eau du lac était monté d’environ un mètre en raison de fortes précipitations, mais surtout, selon eux, des délais pour déclencher les mesures d’urgence.
« Heureusement, il n’y a pas eu de dommages cette journée-là, mais plusieurs riverains ont craint un débordement. Au lieu d’attendre au lundi pour réagir, les gens du Centre d’expertise hydrique aurait dû bouger bien avant. Ils savaient depuis quelques jours que le niveau d’eau était au-dessus de la normale et qu’il y aurait des précipitations. »
« Ils disent qu’ils n’ont pas voulu augmenter le débit de la rivière par crainte d’endommager la structure du pont Nelson à Jonquière. Le problème, c’est qu’ils n’ont pas été en mesure d’assurer une bonne gestion de la situation », lance Joe Thomas, le président sortant de l’APLK.
Prévenir les problèmes
Les membres de l’organisation bénévole souhaitent donc que les dirigeants du ministère puissent envisager des solutions à l’avance, de ne pas attendre à la dernière minute pour déterminer les actions à prendre.
« Ils ne peuvent connaître les précipitations des semaines à l’avance, mais ils peuvent analyser les actions à prendre advenant que le niveau d’eau augmente de façon alarmante. Il faut prévoir afin que ça ne se reproduise plus », note M. Thomas, qui ne demandera pas à reprendre la présidence de l’organisme.
Travaux sur les berges
Autre point discuter, ce sont les travaux des berges que les propriétaires riverains entreprennent. L’APLK aimerait bien que Saguenay établisse des normes sur la manière de faire.
« Saguenay devrait établir les standards en fonction du sol que l’on retrouve sur les terrains. Actuellement, il n’y a rien d’établi. Les gens font ce qu’ils pensent être correct, mais lorsque le ministère de l’Environnement passe, il arrive que les gens reçoivent une contravention pour ne pas avoir fait les choses dans les règles. Il faudrait remédier à la situation », explique M. Thomas.
Par ailleurs, les citoyens de Lac-Kénogami aimeraient une meilleure présence policière sur le plan d’eau afin d’assurer la sécurité des plaisanciers.