le vendredi 28 juillet 2000
Lac-réservoir Kénogami
Hydro-Québec lance une série de travaux
Lac-Kenogami – La construction d’ouvrages de retenue en amont du lac Kénogami va commencer à devenir une réalité au cours des prochains jours, alors qu’Hydro-Québec procédera à des travaux préliminaires.
Dès lundi prochain, la société d’État prendra des relevés techniques dans les secteurs de Jonquière, Lac-Kénogami et la réserve faunique des Laurentides.
A compter du 31 juillet, Hydro va effectuer des relevés de profondeur et de niveau d’eau du lac Kénogami, de la rivière aux Sables et de la Pikauba, celle qui sera aménagée pour former un bassin.
On va également installer des équipements de mesure de niveau d’eau et de débit sur les rivières Pikauba, petite Pikauba et aux Écorces, faire des relevés techniques d’arpentage et de vérification du pourtour du lac-réservoir Kénogami et on va également faire des relevés de contrôle d’arpentage pour les secteurs des digues Ouiqui, Cascouia, Creek Outlet 1,2 et 3 ainsi que Moncouche, coulée Gagnon, barrages Pibrac est et ouest, Portage-des-Roches et dans le secteur de la rivière Pikauba.
Dès la deuxième semaine du mois d’août, des avions vont survoler le secteur du lac-réservoir Kénogami et de la rivière Pikauba pour prendre des photos et à la fin du mois, on va commencer des forages à la rivière Pikauba pour compiler des données géologiques.
170 millions $
On sait que le projet de 170M $ annoncé en juin par le premier ministre Lucien Bouchard et son ministre des Ressources Naturelles Jacques Brassard vise à construire, d’ici 2005, un réservoir sur la rivière Pikauba avec un rehaussement de tous les ouvrages de contrôle et retenu sur le lac réservoir Kénogami assorti de travaux sur les rivières Chicoutimi et aux Sables afin de respecter un niveau maximum de 166,67 mètres atteint par le lac-réservoir Kénogami lors d’une crue de sécurité et de maintenir son niveau en période estivale à 163,9 mètres.
Par la même occasion, les deux politiciens avaient annoncé l’abandon du projet d’annexer une centrale hydroélectrique à ces ouvrages car elle n’aurait pas été rentable.
Le gouvernement péquiste a confié à Hydro-Québec la maîtrise d’oeuvre de ce projet en exigeant qu’elle lui remette, en juillet 2003, toutes les études techniques et environnementales nécessaires afin de permettre au Conseil des ministres de procéder à la promulgation d’un décret qui se traduira par le début des travaux sur le terrain.
Il faut également noter que les travaux projetés seront soumis au Bureau des audiences publiques sur l’environnement. C’est à ce moment que la population et les groupes pourront se prononcer sur le projet global.