Le conseiller Cantin optimiste
le mardi 19 mai 200919
Pollution du lac Kénogami
Le conseiller Cantin optimiste
LAC-KÉNOGAMI – Le conseiller du secteur Lac-Kénogami, Paul-Roger Cantin, n’est ni outré, ni surpris par l’étude publiée sur la qualité de l’eau du lac Kénogami. » Si cela peut faire avancer les choses et sensibiliser la population, je vois ça avec optimisme « , affirme le conseiller.
» Optimisme dans les sens où il est encore le temps de faire quelque chose « , explique M. Cantin. Celui-ci avait été informé des résultats de l’étude réalisée par le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs en début de semaine dernière. » On s’en doutait, c’est certain. Je milite pour la protection du lac depuis des années. J’ai toujours dis que ce n’est pas du sang qui coule dans mes veines, mais de l’eau du lac Kénogami ! Je savais que la situation n’était pas réjouissante. Mais il n’est pas trop tard, ce n’est pas irréversible « , indique le conseiller.
On expliquait, dans la dernière édition du Progrès-Dimanche, que la qualité de l’eau du lac se détériore et qu’elle n’est propre qu’à 75%. L’étendue d’eau contient un enrichissement naturel élevé en matière nutritives, notamment du phosphore. L’activité humaine est en grande partie responsable de cette situation.
» Ce n’est pas encore catastrophique. Je suis confiant que ces résultats sensibiliseront davantage les citoyens du secteur « , estime Paul-Roger Cantin, expliquant que les démarches mises en branle depuis deux ans se poursuivront.
» Nous faisons énormément de sensibilisation auprès des gens et on a reboisé une partie des berges « , indique le conseiller, soulignant que les équipes de nettoyage seront plus nombreuses cet été.
L’important pour l’homme politique, c’est que les gens prennent conscience de la situation. Leurs habitudes de vie doivent changer. » S’ils cessaient d’utiliser des savons avec du phosphore, ça changerait déjà les choses. Le reboisement des berges est également une bonne action pour la protection du lac « , poursuit Paul-Roger Cantin.