le mardi 17 juillet 2001

Les débits d’évacuation des rivières sous surveillance

Depuis jeudi dernier, les ingénieurs du centre d’expertise hydrique du Québec qui s’occupent de la gestion des barrages, surveillent de près les débits d’évacuation des rivières.

Jeudi midi, les débits sont d’abord passés de 67 mètres cubes/seconde à 78 mètres cubes, puis à 105 mètres cubes/seconde. « Vendredi, relate François Picard du centre hydrique, on annonçait 20 millimètres de pluie mais il en est tombé 40. Nous avons donc augmenté les débits de 105 à 210 mètres cubes /secondes puis à 19 h, on est passé à 405 mètres cubes/seconde, soit le seuil mineur d’inondation. Depuis, la situation est demeurée la même, » explique M. Picard.

Équilibre

Les débits d’évacuation et les apports sont maintenus en équilibre. »Il rentre 400 mètres cubes/seconde en provenance des rivières Ecorces, Pikauba et Syriac et il sort 405 mètres cubes/seconde. Le lac Kénogami demeure plus élevé qu’en temps normal mais il a encore une grande capacité d’emmagasinage », a indiqué M. Picard.

Habituellement, le niveau idéal du lac Kénogami se situe à 113 pieds et il est actuellement à 113,9 pieds. « On se sert du lac comme d’une réserve. La cote maximale est de 115 pieds. Présentement (lundi après-midi) il pleut dans le parc, nous continuons donc à faire monter le lac, » explique l’ingénieur.D’ici mercredi, la dépression devrait commencer à s’essouffler. Notre but est de redescendre le niveau du lac le plus rapidement possible et de diminuer du même coup les débits des rivières Chicoutimi et aux Sables », a expliqué François Picard.