La journée qui s’intitule Gestion des barrages au Saguenay, d’hier à demain. Son organisation est largement financée par les gestionnaires de barrages de la région.

Le président de l’organisme de bassin versant du Saguenay, Daniel Desgagné, précise que l’accès aux plans d’eau sera aussi l’une des préoccupations qui seront abordées.

« Dans les 40 plans directeurs de l’eau qui ont été déposés au gouvernement, en troisième ou quatrième préoccupation de la population c’est l’accès aux cours d’eau, mentionne M. Desgagné. Il y a des gens qui m’ont dit mes petits-enfants, j’espère qu’on va pouvoir encore marcher sur la plage d’un lac, que ça ne sera pas juste du privé. »

Cette préoccupation aurait aussi gagné les gestionnaires de barrages, même si des accrochages surviennent encore, principalement entre les entreprises et les propriétaires riverains. On le voit, entre autres, entre Rio Tinto Alcan et les riverains du secteur Saint-Gédéon ou l’été, au lac Kénogami, sur la question du niveau du réservoir.

Quoi qu’il en soit, le président de l’Association des propriétaires du lac Kénogami, Carlos Olivas, note que la situation évolue.

« Tout le monde va à la table de concertation, de négociation, de bonne foi, reconnait M. Olivas. Et tout le monde cherche à faire les meilleurs compromis pour que tout le monde sorte gagnant. Je suis très très agréablement surpris de la bonne volonté de tous. »

L’ambassadeur de l’événement, le député Sylvain Gaudreault, souhaite pour sa part une large participation de la population.

« Parce que l’eau, les rivières, c’est un bien collectif. Et quand arrive un problème, c’est tout le monde qui paie », souligne M. Gaudreault.