le mardi 16 mai 2017
Protéger la forêt et les bandes riveraines
Une dizaine d’années après avoir fait l’objet d’une mobilisation de la part de l’Association pour la protection du lac Kénogami (APLK), le dossier de la protection de la forêt des alentours du lac Kénogami revient à l’ordre du jour.
Les riverains du lac Kénogami doivent suivre de près ce dossier pour assurer la protection du plan d’eau, prisé par les villégiateurs, mais qui est aussi une importante source d’eau potable de Saguenay, a souligné Claude Collard, directeur de l’APLK.
« Cet hiver, il y a eu des consultations du ministère de la Forêt pour faire des coupes, près du pont de la route des Bâtisseurs, à un ou deux kilomètres de la rivière Cascouia », a-t-il expliqué.
La protection de la végétation du horst de Kénogami, constitué d’une chaîne de collines sur lesquelles la dernière glaciation a laissé peu de sédiments, au nord du lac Kénogami, est essentielle pour assurer la bonne santé du plan d’eau, a-t-il insisté.
Le ministère s’intéresserait aussi à certains secteurs qui seraient affectés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette. « Il faut faire attention, car avec le nouveau conflit commercial du bois d’œuvre, les entreprises vont être encore plus intéressées à couper du bois le plus près possible, pour réduire leurs coûts. »
Bandes riveraines
La protection des bandes riveraines demeure toujours un enjeu suivi de près par l’APLK, qui sera aussi à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale annuelle.
Les riverains du lac Kénogami ont d’ailleurs reçu récemment une lettre de Saguenay leur interdisant de tondre la bande riveraine et d’épandre des fertilisants et des pesticides. « En 2007-2008, on parlait beaucoup des algues bleu-vert, et aujourd’hui il faut continuer de protéger la bande riveraine si on ne veut pas que ça se reproduise », a rappelé le directeur.