le jeudi 15 juin 2017

Campagne de sensibilisation

Un code d’éthique pour le lac Kénogami

Le lac Kénogami, principale source d’approvisionnement en eau potable de Saguenay et lieu de prédilection pour plusieurs plaisanciers, « mérite qu’on le protège ».

C’est pourquoi Saguenay a procédé au lancement d’une nouvelle campagne de sensibilisation sous le thème « Une source d’approvisionnement, une zone sans accident ! » avec le lancement d’un dépliant visant à promouvoir le code d’éthique et des actions de contrôle et de prévention au cours de la saison chaude qui s’amorce.

En conférence de presse, la conseillère du secteur, Christine Boivin, accompagnée du conseiller Carl Dufour et du capitaine de la Sécurité publique Luc Turcotte, a mentionné que plusieurs organismes comme l’Association de protection du lac Kénogami (APLK), les gestionnaires de barrages, les municipalités de Larouche et Hébertville, la MRC du Fjord-du-Saguenay et l’ex-conseiller Paul-Roger Cantin, ont mis la main à la pâte pour publier une carte de navigation sur laquelle apparaissent les bouées de navigation, attraits touristiques, rampes de mise à l’eau, lieux de vidange des toilettes et numéros de téléphone d’urgence, soit toutes les informations nécessaires au bon déroulement d’une sortie sur l’eau.

Un code d’éthique portant sur la qualité de l’eau, le bruit, les bateaux de performance et les motomarines, la vitesse des embarcations et la pratique du wakeboard, surf et traction de tubes a aussi été présenté. « Ce sont des informations qui sont basées sur le gros bon sens », affirme Mme Boivin.

Elle ajoute qu’avec les budgets supplémentaires dont elle dispose, la sécurité sur le lac Kénogami sera renforcée par le déploiement de la campagne Impact visant à sensibiliser les citoyens à la conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool et les drogues sur et hors de l’eau. Des barrages routiers, la mise à vue des voitures accidentées Impact dans des lieux stratégiques, la présence de policiers pendant 150 heures constituent d’autres mesures qui s’appliqueront.

La Ville demande aux utilisateurs du plan d’eau d’assurer la principale source d’eau potable pour les 120 000 personnes qui s’y abreuvent.

Bande riveraine

Dans le même ordre d’idées, Mme Boivin a tenu à souligner la nécessité pour les propriétaires de chalets et de résidences de préserver la végétation sur la bande riveraine. Par manque d’informations, ignorance ou de façon délibérée, des propriétaires aménagent les bandes riveraines avec de l’empierrement, des murets ou du gazonnement, ce qui est contraire à la réglementation adoptée il y a plus de 30 ans par le gouvernement du Québec. « La Ville a l’obligation de produire annuellement un rapport au ministère de l’Environnement sur l’état de situation concernant l’application de pesticides et la protection de la bande riveraine. »

Une brigade d’agents a été embauchée afin de visiter et sensibiliser les propriétaires à la protection de la bande riveraine, un moyen efficace pour prévenir l’apparition d’algues bleu-vert.