Les résidants sont conviés à des soirées d’informations


le jeudi 12 février 1998

Lac Kénogami

Les résidants sont conviés à des soirées d’informations

Tous les citoyens touchés de près ou de loin par la gestion du réservoir Kénogami sont conviés à quatre soirées d’informations au cours desquelles le comité provisoire leur fera part des solutions qui ont été retenues pour éviter la répétition des événements de 96.

La solution qui semble faire consensus chez les membres du comité, on la connaît déjà. Elle consiste à construire un ou des réservoirs sur la rivière aux Ecorces, dans la réserve faunique des Laurentides. D’une part, ce bassin retiendrait des crues exceptionnelles et éviterait ainsi le débordement du réservoir Kénogami, et d’autre part, il constituerait une réserve d’eau pour alimenter ce même réservoir en cas de sécheresse, comme on l’a vécu en 97.

Or, au moment où le comité provisoire de gestion du lac-réservoir Kénogami s’apprête à faire ses recommandations au ministre -probablement à la mi-mars-, on veut tâter le pouls de la population.

«Depuis que nous avons eu le rapport final de la firme Tecsult, en novembre, les membres du comité ont beaucoup cheminé. Or, nous nous sommes rendus compte que la population n’a pas suivi le même chemin et qu’il reste encore beaucoup d’incompréhension sur la problématique du lac Kénogami», note le président du comité provisoire, Paul Ruel.

En effet, beaucoup de gens croient encore que les événements de juillet sont dus à un problème de gestion du niveau du lac et en conséquence, ils pensent que le problème sera tout simplement transposé dans le futur réservoir situé en amont.

«C’est pour lever tout doute, bien expliquer la problématique, l’avantage de la solution proposée et surtout, répondre à toutes les questions, qu’il est important de rencontrer la population», reprend Paul Ruel, ajoutant que les suggestions seront également les bienvenues.

Consensus

En agissant de la sorte, le comité de gestion estime qu’il pourra obtenir l’approbation sociale pour la solution qui sera soumise au ministre, une condition sine qua non pour obtenir un résultat.

«Il est évident que si la région ne fait pas consensus, il sera difficile de convaincre le ministre d’agir. En consultant les gens d’abord, le débat social aura lieu avant qu’on présente notre recommandation finale et non après, ce qui évitera des mauvaises surprises.»

Les rencontres, auxquelles participeront l’ex-commissaire de la commission Nicolet Gilles Marinier et le sous-ministre au secrétariat à la reconstruction Georges Beauchemin, auront lieu le 17 février à l’hôtel de ville de Laterrière et le lendemain à celui de Lac-Kénogami, ainsi que les 24 et 25 février à Chicoutimi et Jonquière respectivement.

Gestion

Peu importe la solution qui sera présentée au ministre, les riverains du lac-réservoir Kénogami et des rivières Chicoutimi et aux Sables devront passer encore quelques étés avec le bassin actuel. C’est pourquoi le comité provisoire de gestion entend, dès les prochains mois, soumettre au ministre de l’Environnement et de la Faune une demande pour amender les mesures d’atténuation de gestion du lac, afin qu’on diminue les débits évacués au Portage-des-Roches et à Pibrac plus tôt en saison estivale pour éviter que le lac ne se retrouve à sec comme l’été dernier.

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